Les cinémas valaisans offrent une expérience diversifiée, allant des blockbusters aux films indépendants, avec des salles chaleureuses et une programmation variée qui valorise la culture locale....
Pour lui, il n’y a que dans les chansons que l’on peut aller si loin dans ce qui est dit. A travers ses titres, Pascal Rinaldi aborde son rapport à lui-même et aux autres, les sentiments avec lesquels nous devons nous débattre. Dans ce portrait d’artiste, découvrez son processus de travail et ce que lui a apporté la création de la Cie de L’Ovale.
"Comme j'écrivais des poèmes, je les ai mis en musique. Je suis passé de la poésie à la chanson. Et pour finir, je n'écris plus que des chansons, quasiment. J'ai beaucoup parlé de choses assez sentimentales pendant un bon moment, pendant très, très longtemps et ça continue encore. C'est-à-dire mon rapport, déjà avec moi-même, mon rapport avec mon entourage, mon rapport avec les femmes, avec ma femme, avec d'autres. Sur tous ces sentiments, qui nous tenaillent et qui nous tiraillent, avec lesquels il faut se débattre."
"Mon processus de travail…, j'ai l'impression que je n'en ai pas. Mais effectivement, j'en ai. En fait, ce que je déteste, c'est savoir comment je fais les choses. Parce que j'aime la part de mystère de la création. J'aime savoir que tout, et je pense que c'est ça pour tous les arts, que ce soit la peinture ou même la photographie, il y a un instant où il se passe quelque chose, il y a un instant où je pense que les artistes sont des vecteurs de quelque chose de plus grand que nous. Alors, le processus, il est de se laisser habiter par ça. Des fois ça vient, des fois ça vient pas."
"La collaboration la plus importante, c'est la collaboration avec Denis Alber quand même. Parce que c'est vrai que ça m'a ouvert à autre chose que mes propres chansons chanter pour moi et par moi. Et ça m'a permis de me bousculer aussi, d'aller dans d'autres domaines. Parce que des fois, il y a eu des commandes qu'il fallait faire telle ou telle chanson pour tel ou tel spectacle. Et ça, j'aime bien finalement, j'aime bien me mettre en danger. Et puis, il y avait aussi cette urgence, parce qu'il y a des dates qui se profilent et il faut absolument avoir le matériel. Oui, je dirais que la création de la compagnie de l'Ovale avec Denis Alber, pour moi, ça a été une étape importante et fondatrice."
"Regarde mon enfant présage un nouvel album qui est plus porté justement sur les questionnements actuels sur le monde dans lequel on vit. Je me détache un petit peu de mon noyau originel et sentimental pour me poser des questions parce que ça me fascine, ça me fait peur aussi et je crois qu'il faut en parler."
Artiste Pascal Rinaldi
Interview Louison Bühlmann / Culture Valais
Réalisation Alexandre Bugnon societe-ecran media
Montage David Gross societe-ecran media
Photos ©Culture Valais | Alexandre Bugnon / societe-ecran media
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