Sylvia Fardel

"Souvent, on me demande quand est ce que j'ai eu un déclic de théâtre, mais, le jeu, ce jeu ludique, ça vient vraiment de l'enfance. C'est juste que j'ai vu à la télé que c'était peut-être un métier, mais je ne pensais pas qu'on pouvait vraiment faire ça comme métier. C'était aussi une question de survie, je n’envisageais pas une vie à faire le même rôle, pendant tout le temps. Je trouvais que c'était trop ennuyeux."

"Le plus grand moment de ma vie, c'est quand tout le monde est là en disant : « Oh, trop bien, moi, je peux faire ça avec les lumières. Tu sais, on peut essayer de faire ça. » On travaille vraiment ensemble comme des artisans. On est hyper libre. Tout le monde débriefe, on n'a pas d'ego et chacun peut dire son idée. Et après on met tout ça en commun. Et c'est une respiration un peu commune qui va se mettre en place. Et ça c'est fantastique parce que ça va toujours au-delà de ce que j'aurais pu rêver de mieux."

"Je travaille aussi à décomplexer les gens par rapport à l'art, je dis : « Tu n'as pas besoin d'être un pro, tu kiffes ou tu kiffes pas. Tu aimes ou tu détestes. » C'est juste fait pour ça l’art. Que tu aies passé un super moment ou que tu aies maudit l'artiste, mais au moins ça provoque un débat. Tu peux dire qu'est ce qui t'a énervé chez l'artiste ? Pourquoi ça a provoqué une colère ? C'est génial qu'un petit truc peint provoque une colère chez toi, c'est quand même magique. Et je dis c'est ça l’art, ce n'est pas fait pour ceux qui ont fait l'UNI en concept culturel."