Gaël Métroz

"J'aimais le voyage, j'aimais la littérature. Et comme journaliste, petit à petit, j'ai senti que je me libérais un peu de la presse écrite et de la radio. J'adore toujours la radio, mais ce qui m'intéressait, c'était vraiment le média audiovisuel. Et à terme, aujourd'hui, c'est vraiment le cinéma. C'est ma passion. Je n'ai pas le sentiment de travailler. C'est pour ça que je pense que je suis un peu un imposteur. Je n'ai jamais le sentiment de travailler. J'ai trop de chance."

"Une équipe, elle déstabilise le microcosme. S'il y a un preneur de son, s'il y a une productrice qui est derrière, ça en impose. Et avec mon idéal de pouvoir disparaître, c'est plus facile si je suis avec ma caméra. Très souvent ma caméra elle est dans mon sac, j'entends du bon son, j'allume pour prendre du son, je cadre depuis en bas, puis, petit à petit, si je parle avec les gens,  je la monte sur l'épaule. Mais je garde toujours le contact comme ça avec les yeux, je recadre, je change d'angle, mais l'image, elle est au service du récit."